Le terme de Neurosciences date des années 70 & désigne l’ensemble des disciplines scientifiques & médicales étudiant le cerveau.
Les domaines d’études sont nombreux :
- Le développement du cerveau humain chez le bébé & l’enfant
- Les états mentaux contrôlés & régulés par le cerveau, pour lesquels des progrès considérables ont été faits ces dernières années
- La mémoire et l’apprentissage en relation avec les neurosciences cognitives.
- Le cerveau dans la conquête de l’espace.
Tout cela s’accompagne d’extraordinaires progrès dans le domaine appliqué à la médecine.
Etude des mécanismes neuronaux & des activités mentales comme le langage, les représentations mentales, la conscience ou encore les relations entre cerveau & pensée.
La psychologie cognitive, l’intelligence artificielle & la robotique.
Les neurosciences regroupent l’ensemble des sciences qui s’intéressent au fonctionnement du cerveau.
Elles permettent de comprendre la manière dont le cerveau réagit aux stimulus extérieurs & d’expliquer notre fonctionnement.
Les neurosciences cognitives s’intéressent plus précisément aux mécanismes de la pensée humaine.
Grâce aux progrès de l’imagerie médicale, on peut observer le cerveau en direct quand un sujet lit, calcule, a peur, aime, choisit … & comprendre pourquoi ce que vous essayez ne fonctionne pas ?
- Pourquoi votre cerveau vous amène à vous planter ?
- Comment contourner sa vigilance pour atteindre votre objectif ?
- Réussir à mettre en œuvre des changements indispensables à votre bien être et à votre santé
Et c’est justement là que les neurosciences vont vous aider.
C’est la raison pour laquelle je souhaite partager avec vous & en toute humilité, mes petites connaissances sur le sujet avec l’esprit coaching. Parce que comprendre c’est déjà avoir une partie de la solution & de la culpabilité en moins.
Je remercie l’ensemble des chercheurs qui ont à cœur de partager leur découvertes & de les rendre accessibles afin que nous puissions améliorer nos vie, développer notre potentiel & vivre mieux
Il y a 3300 ans, le cerveau n’était pas considéré comme un organe important. Toutânkhamon avait dans son tombeau des jarres contenant son estomac, le foie, les poumons & les intestins mais pas le cerveau (jeté pour l’embaumement).
Jusqu’à la renaissance il était interdit de disséquer le corps humain. Puis commence l’observation anatomique qui décrit les principales parties du cerveau qui sont alors sont nommées.
Avec Descartes & ses animaux machines du 17ème siècle, la vision mécaniste du fonctionnement cérébral commence à voir le jour. Elle prend son essor avec la Phrénologie de Gall : (Étude du caractère & des facultés dominantes d’après la forme du crâne).
Il assigne à chacune des facultés humaines une localisation particulière & établit une carte topographique du crâne en supposant que celui-ci soit le reflet de la surface cérébrale.
En collectionnant les crânes d’hommes célèbres, de criminels ou de malades mentaux, il élabore la phrénologie qui permet par un simple examen des reliefs de la boîte crânienne l’analyse de 35 fonctions intellectuelles (intelligence, agressivité, espoir, confiance, patriotisme, instinct du foyer, aptitude au vol, etc…
Le centre du langage (appelé aire de Broca) est situé dans l’hémisphère gauche du cerveau.
Sa lésion provoque une perte motrice (le patient parle un charabia incompréhensible, mais comprend ce qu’on lui dit).
Si le centre de la compréhension impliqué dans le langage est touché, le malade est incapable de comprendre le sens des mots & énonce des phrases sans signification.
On connaît 32 zones dans le cortex visuel. Des lésions à l’avant du cortex occipital = pas de vision des couleurs.
Les aires visuelles (occipitale) & du toucher (pariétale) sont connectées.
Les aveugles de naissance ont une aire occipitale qui est activée lors de lecture en braille « Voir avec les doigts » aurait une base biologique & on peut imaginer que ces aveugles réalisent de véritables images mentales.
Il en est de même pour les sourds qui « lisent » avec leur aire auditive.
Ces données confirment l’extraordinaire malléabilité du cerveau humain & ses capacités de compensation.
L’étude de la conscience & du fonctionnement de notre cerveau en neurosciences, en science de la psycho cybernétique, en biologie cellulaire, en neurogénèse nous demandent d’appréhender la vie & la santé d’un tout autre regard.
Les recherches en neurosciences livrent, chaque jour, des découvertes étonnantes sur le fonctionnement de notre cerveau.
Celui-ci ne serait pas condamné à décliner & à s’altérer mais au contraire, il possède tous les programmes pour progresser & s’adapter grâce à son extraordinaire neuro plasticité.
L’état de notre cerveau influence grandement celui de notre corps, de nos pensées & de nos émotions.
Des études scientifiques montrent que nous soyons heureux ou malheureux, modifie le fonctionnement & la structure moléculaire de notre cerveau, dans le premier cas, dans un sens bénéfique pour la santé & dans le deuxième cas, dans un sens néfaste.
Des découvertes majeures révolutionnent notre vision & laisse place à un super cerveau capable de s’autoréparer.
Notre cerveau s’adapte & se transforme en fonction de nos croyances.
A chaque nouvelle pensée, apprentissage, action ou interaction, se créent de nouvelles connexions neuronales toute notre vie.
L’approche quantique est aujourd’hui la science la plus aboutie permettant une compréhension de plus en plus fine du mystère de la vie…
La physique quantique, elle aussi, confirme que nous sommes des êtres à la fois corpusculaires & constitués d’informations, capables par nos pensées de créer notre réalité.
L’observateur influence & affecte la matière physique en fonction de ses pensées & de ses émotions ou états vibratoires.
Lorsque nous pensons, raisonnons, hésitons ou décidons, nous obéissons à des règles de la mécanique quantique, où les choses ne sont plus parfaitement définies, mais intriquées, oscillantes & superposées.
Nous sommes arrivés à l’ère de la vie & de la médecine quantique, mais beaucoup de dogmes résistent fermement au changement.
En son temps, Einstein expérimenta lui aussi, les difficultés liées à ses nouvelles découvertes quantiques, ce qui l’amena à dire :
« Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome. »
La zone du cerveau qui s’occupe de nos émotions c’est la partie centrale, appelée cerveau limbique.
C’est là que sont traitées les informations (sons, images, sensations…reçues de l’extérieur & que ces informations se transforment en émotions.
En fonction de nos expériences, nous sommes plus ou moins sensible à certaines émotions & nous les contrôlons plus où moins bien.
A quoi servent nos émotions ?
Nos émotions sont des moteurs qui nous font avancer & nous poussent à l’action.
Il en existe plusieurs. Celles dites positives car elles nous sont agréables & celles dites négatives, qui ne sont pas agréables car elles accompagnent généralement les moment difficiles.
Toutes les émotions ont une fonction précise :
Nous permettre de survivre.
Que se soit pour se reproduire, pour s’enfuir, pour se défendre & guérir de nos blessures émotionnelles
Il arrive parfois que l’on soit déstabilisé par une situation ou un évènement.
Cette situation, plus ou moins forte nous cause alors « un choc« .
Le cerveau qui œuvre pour notre survie, va bugger.
Au lieu de faire circuler l’ensemble des informations & de les répartir dans les zones appropriées à la « bonne » prise de décision, il bug.
Une seule partie de l’information tourne alors en boucle dans la zone limbique, renforcée par de puissantes hormones (neurotransmetteurs) propre à chaque émotions & envoyées par notre cerveau.
Cela peut engendrer à court, moyen ou long terme, des crises de panique, de larmes, de la dépression, mais aussi des coups de folies & de l’agressivité.
On entend parfois des personnes dire « je suis en boucle, je rumine, c’est ce qui se passe à l’intérieur de notre petit cerveau.
Et bien en fonction de l’origine du problème, un deuil, une rivalité (réelle ou supposée), la peur … les réactions vont différées mais le processus reste le même.
Pour sortir de cet état, le cerveau a besoin (comme un torrent fou) de se calmer pour retrouver l’ensemble des informations, les faire passer dans la partie frontale du cerveau (réflexion), pour nous ramener à la raison & prendre des décisions cohérentes & socialement acceptables
Notre cerveau produit de nombreuses réactions chimiques.
Celles-ci sont influencées par nos actes, notre environnement, la nourriture etc…).
Ces actions modifient à leur tour nos émotions, nos comportements, capacités cognitives & même ce que nous pensons.
Ces hormones influencent notre vie.
Les neurotransmetteurs, sont des produits chimiques créés par note petit cerveau pour modifier notre potentiel d’action.
Il existe des neurotransmetteurs inhibiteurs ou excitateurs.
- Acétylcholine L’acétylcholine influence la mémoire à long terme, la motivation, l’attention ou encore l’agressivité.
Libéré en nombre pendant le sommeil, il est très impliqué dans l’apprentissage.
- Adrénaline ou épinephrine C’est une hormone liée au stress, au risque, à l’excitation. Elle permet de fournir au corps suffisamment d’énergie pour affronter une situation vécue comme urgente. La perte ou la séparation engendrent une augmentation de l’épinéphrine, une baisse de sérotonine & de certaines dopamines. C’est un facteur majeur de dépression. Le contact physique, comme la main sur l’épaule peut atténuer les épisodes légers.
- Cortisol Il est synthétisé à partir du cholestérol & libéré sous l’effet du stress pour procurer de l’énergie. Elle atteint son maximum le matin & son minimum dans la nuit & en début d’après-midi. Ce qui explique en partie la baisse de performance que l’on éprouve à ce moment de la journée. A dose réduite, elle augmente la consolidation de la mémoire selon & a un effet positif sur la récupération des données conservées par la mémoire émotionnelle
- Dopamine Hormone du bonheur, elle est également impliquée dans le mouvement. La maladie de Parkinson se caractérise par une déficience de ce neurotransmetteur. De même, la réflexion & la mémoire à court terme se nourrissent de dopamine. Elle donne l’envie de faire & d’expérimenter. Le sport favorise aussi la fabrication de dopamine.
- Endorphine L’endorphine agit comme un antidouleur. Les sportifs libèrent des endorphines, ce qui leur permet de maintenir des efforts importants. Etudier après un effort physique modéré est une bonne idée pour stimuler les capacités cognitives. Certaines stimulations tactiles de la peau envoient des messages au cerveau qui stimulent la production d’endorphines & d’ocytocine.
- GABA (Acide Gamma-aminobutyric) Le Gaba est un neurotransmetteur inhibiteur. Etre capté par la lecture d’un livre au point d’en oublier tout le reste est en partie due à la synthétisation du Gaba.
- Mélatonine Appelée aussi « hormone du sommeil », la mélatonine est liée à l’intensité de la lumière naturelle. Certaines dépressions comme l’apathie & une humeur maussade y seraient associées, expliquant en partie les dépressions hivernales. Il est conseillé de s’exposer à la lumière naturelle en journée & de diminuer les sources de lumière en soirée pour envoyer au cerveau le signal que la nuit approche.
- Ocytocine Présente en plus grande quantité chez les femmes que chez les hommes, sa production est augmentée lors du rapport sexuel, de la grossesse & des relations sociales.
- Sérotonine La sérotonine est un neurotransmetteur aux effets multiples. La colère est en partie liée à un bas niveau de sérotonine. Les facteurs de baisse : la séparation, la perte, le manque de relations sociales, l’absence de contacts physiques, les pensées négatives.
Les facteurs de hausse : les relations sociales, les contacts physiques, la passion amoureuse, les pensées positives, le sport, l’alimentation
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